Comment diagnostiquer le syndrome de Diogène chez une personne ?
Étant un problème comportemental, le syndrome de Diogène s’annonce particulièrement par une inattention au niveau de l’hygiène domestique et corporelle ainsi qu’une quarante sociale. Prendre en charge un individu souffrant du syndrome de Diogène nécessite donc de se faire sur plusieurs points : sur le plan médical, psychologique et social. Mais comment savoir si on a le syndrome de Diogène ? Focus sur le sujet.
Syndrome de Diogène : qu’est-ce que c’est ?
Comment savoir si on a le syndrome de Diogène ? Avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut tout d’abord que vous sachiez ce qu’est le syndrome de Diogène. En effet, c’est un problème du comportement défini par la psychiatrie, qui n’est pas cependant catalogué par le manuel diagnostique et statistique des problèmes mentaux, ou DSM 5. Le syndrome de Diogène joint :
• Une habitude à l’entassement de choses, le plus souvent des affaires superflues, inutilisables ou des détritus, aussi connu en pratique psychiatrique sous le nom de la syllogomanie.
• Une inattention de la salubrité domestique et corporelle,
• Une quarante social plus soutenue,
• Le manque de besoin de s’apitoyer de cette condition de vie.
Les personnes souffrant du syndrome de Diogène habitent dans des habitations très crasseuses qui sont généralement délabrées. Ces personnes n’arrivent pas à prendre la décision de jeter les déchets et les objets qui s’entassent même s’ils n’ont d’aucune utilité.
L’information à savoir est qu’une personne exposée à la syllogomanie et au Diogène refuse de considérer les commentaires des proches concernant sa situation. Ils n’accepteront pas non plus l’aide de la famille ou des connaissances. En effet, elle entrera dans un état de déni. D’ailleurs, le syndrome de Diogene est difficilement identifiable chez un individu puisqu’il reste renfermé. Comme preuve, il n’ouvrira pas la porte à des visiteurs d’où l’isolement social. Pour détecter le syndrome, vous devez être attentif aux changements de comportement de vos proches.
Le syndrome de Diogène : quelles en sont les origines ?
Pour répondre à la question : comment savoir si on a le syndrome de Diogène ? Il est essentiel de connaître l’origine de ce trouble. Vraisemblablement, le syndrome de Diogène est causé par un choc vécu durant l’enfance. Après plusieurs années, le syndrome de Diogène peut s’occasionner à la venue d’un fait tragique comme le décès d’un être cher, d’un divorce ou aussi d’une permutation inattendue de situation. Ce changement de vie va entièrement dérégler leurs rapports à eux-mêmes et à leurs entourages. Cette condition de vie est la phase perceptible d’un changement imperceptible qui fait oublier la régularité des rapports avec le corps, les objets et l’entourage.
La maison pourrait aussi être mal ventilée puisque les ouvertures sont obstruées. Il est donc impossible à l’air de circuler de manière optimale. Les mauvaises odeurs vont encore attirer les rats et d’autres bêtes. Pourtant, ces derniers sont vecteurs de maladies et infections variées. On notera aussi la présence de micro-organismes comme les bactéries et germes.
Le propriétaire peut également remarquer des dégradations matérielles sur son habitat. Il a alors la possibilité d’informer le service communal d’hygiène qui forcera l’entretien par voie légale. Et puisque le bail prévoit un entretien de la part du locataire, l’individu pourrait être évincé de son domicile pour manquement à son devoir de locataire.
Le syndrome de Diogène : comment commence-t-il ?
Généralement, le syndrome de Diogène s’engage avec la pensée que chaque chose est essentielle et sera d’une grande utilité, ce qui n’est pas entièrement inexact dans l’immédiat. Alors qu’après, cette pensée va s’agrandir jusqu’au point où la personne pense que tout peut lui servir. Il va même conserver les vieux bulletins ou magazines qu’il n’a même pas feuilletés. Il y a constamment cette volonté de tout conserver pour les réemployer ou les consulter plus tard. Cela se transforme en un cercle vicieux qui peut représenter un danger pour l’individu.
Le syndrome de Diogène : quels sont les signes ?
Pour répondre à comment savoir si on a le syndrome de Diogène, il faut observer certains points :
– Une inattention de sa propre hygiène et son habitation
Combinée à un entassement d’affaires superflues et particulièrement des déchets et des ordures. La personne peut par exemple conserver ses poubelles, les vieux journaux et magazines, les conditionnements d’aliments, les vêtements, les vaisselles, les animaux, les vieux appareils qui n’ont plus d’utilités, et dans les cas les plus exagérés, ses propres déjections. Effectivement, à cause de l’accumulation d’objets et de déchets inutiles, certaines personnes souffrant de syndrome de Diogène n’arrivent plus à avoir un accès à leurs toilettes et terminent par faire leurs besoins dans des contenants, des sacs ou aussitôt sur le plancher de leur logement.
Il est rarissime de constater des personnes souffrantes du syndrome de Diogène avec une bonne salubrité et un appartement propre, ce ne sont pas généralement des personnes souffrant du syndrome de Diogène, mais de Syllogomanie. L’interverti peut aussi être croyable : une pitoyable hygiène de vie ne veut pas forcément dire que la personne souffre de Diogène.
– Un rapport insolite avec les objets
Dans ce sens on particularise : le Diogène passif qui conteste le nettoyage, le rangement ainsi que le débarras, et le Diogène actif qui accumule des objets inutiles tels que les vieux journaux ou encore les boîtes.
– Une quarante sociale soutenu
Comment savoir si on a le syndrome de Diogène en se basant sur la vie sociale ? L’individu souffrant du Diogène ne parvient plus à créer des liaisons avec son entourage, sa famille ou ses proches. Il se prévoit comme inconnu, voire même exclu. Il nie généralement la totalité des aides venant de son entourage ou de ses proches et se réplique à ce qu’aucune personne ne s’introduit dans sa maison. Cet individu peut être conscient de l’attribut anormal de son attitude, mais ne l’avoue pas constamment et nie habituellement de modifier ses mœurs.
Comment savoir si on a le syndrome de Diogène ? Diagnostiquer le syndrome de Diogène est une tâche très difficile à réaliser puisque les individus souffrants de Diogène sont généralement seuls et reclus. Une intervention est indispensable lorsque le style de vie de ces individus devient plus complexe : cafards, senteurs désagréables, partance d’incendie, fuite d’eau, écroulements au sol à cause de la malnutrition, et bien d’autres encore.
Il est faisable, en premier moyen, de consulter les PTA ou plateformes territoriales d’Appui, les DAC ou dispositifs d’action de coordination, les MAIA ou Maison pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer, ou encore les CLICS ou Centres locaux d’information et de coordination. S’il arrive que le syndrome de Diogène soit adjoint à une autre maladie, la prise en charge se fera par le canal de soins appropriés, gérontologie ou psychiatrie.
Le syndrome de Diogène : comment venir en aide à un individu qui en souffre ?
Un individu souffrant de Diogène semble être dans la nécessité de tout, mais ne réclame rien. D’où, il devient plus compliqué pour son entourage, la mairie, les médecins ou encore les services sociaux de lui proposer leur aide : il nie toute aide venant de l’extérieur. L’appui sera alors multidisciplinaire : à la fois thérapeutique, spirituel et sociétal, et principalement sur une période très étendue.
S’il arrive que le Diogène atteigne un stade plus critique, il est nécessaire de le signaler auprès de la préfecture ou de la mairie, surtout quand l’individu accumule des objets pesants, combustibles ou putréfiables, puisque cela peut représenter un grand danger pour son entourage et pour sa personne. Le fait d’accumuler des objets inutiles dans son appartement est pour un Diogène une manière de se protéger, alors si vous le séparez brusquement de ce monde, il peut en mourir. Il faudra alors le soigner progressivement.